Les répercussions budgétaires d’une croissance réduite #
Avec une prévision qui passe de 0,9 % à 0,7 %, le budget de 2025, basé sur des recettes fiscales optimistes, risque d’être compromis.
Les responsables à Bercy restent toutefois confiants, affirmant que l’objectif de déficit public de 5,4 % du PIB reste réalisable malgré ces nouvelles projections. Cependant, ils admettent que la tâche sera plus ardue et que les risques sont désormais orientés à la hausse.
Une stabilité relative sur le marché du travail #
Malgré une croissance en berne, le marché de l’emploi ne devrait pas connaître de bouleversements majeurs. La Banque de France s’attend à ce que le taux de chômage augmente légèrement, passant de 7,5 % à 7,8 % en 2025, avant de redescendre l’année suivante.
Cette relative stabilité est attribuée à la résilience de certains secteurs économiques et à une adaptation des stratégies d’embauche des entreprises, qui devraient rester prudentes face à l’incertitude économique.
Les facteurs influençant la révision des prévisions #
Plusieurs éléments contribuent à la révision à la baisse des prévisions de croissance pour 2025. Parmi eux, la diminution de la demande mondiale et la persistance des tensions commerciales internationales qui pèsent sur les exportations françaises.
En outre, le climat économique incertain et le coût élevé du crédit continuent de limiter les investissements des entreprises, ce qui freine davantage la croissance.
L’impact de l’inflation et des salaires sur la consommation #
La consommation des ménages, moteur clé de l’économie, ne pourra vraisemblablement pas contrebalancer le ralentissement général. Bien que l’inflation soit en recul et que les salaires connaissent une légère hausse, l’effet sur la croissance globale reste modeste.
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La Banque de France maintient une position de prudence, envisageant un retour progressif à une croissance plus robuste à partir de 2026.
- Révision de la croissance du PIB à 0,7% pour 2025
- Impact sur le budget gouvernemental et les recettes fiscales
- Stabilité relative du marché de l’emploi malgré le ralentissement économique
- Influence de la demande mondiale et des tensions commerciales sur les exportations
- Effets limités de l’inflation et de la hausse des salaires sur la consommation
La Banque de France met en garde contre toute interprétation hâtive et souligne que la situation économique peut encore évoluer.
Cette période de réajustement économique nécessite vigilance et adaptabilité de la part des décideurs politiques et économiques, pour naviguer avec prudence dans un environnement global incertain et en constante évolution.